Le plan EuroHPC progresse petit à petit. Ce dernier a pour objectif de réunir plus de 1.4 milliard d’euros avant 2020 pour pouvoir permettre à l’Europe de disposer de superordinateurs de classe mondiale.

L’Europe est prêt à tout pour se doter de superordinateurs de « classe mondiale. Les institutions européennes ont annoncées le vendredi 28 septembre que le conseil a validé les plans de la commission qui consiste à investir une somme d’un milliard d’euros avant 2020 pour pouvoir disposer de superordinateurs, et ainsi effectuer des calculs de haute performances.

Les fonds pour un tel projet seront gérés par la structure juridique et financière EuroHPC, qui signifie (High Performance Computing). C’est à cette structure que revient la responsabilité de regrouper les ressources de tous les pays européens participants et également de construire les infrastructures qui conviennent. Les activités d’EuroHPC vont débuter en Novembre prochain et prendront fin en 2026.

25 pays engagés pour avoir des superordinateurs

La majorité des pays faisant partie de l’UN soutiennent EuroHPC. Il ne reste que : la suède, le Royaume-Unis, Chypre et Malte. Il faut noter que Londres, malgré le fait qu’il doit considérer le Brexit en ce qui concerne l’avenir de ses ententes avec l’Union, est tout à fait capable de rejoindre EuroHPC : puisque même la Norvège qui n’est pas membre participe quand même à EuroHPC.

Pour pouvoir atteindre ce milliard d’euros, le budget européen devra couvrir une partie, c’est-à-dire 50 pour cent. Et la deuxième moitié devra être prise en charge par les Etats membres européens qui y participent. La contribution d’un secteur privé sera aussi ajouter à ce montant. Ce secteur déboursera une somme de 400 millions d’euros sur cette période. EuroHPC sera une opportunité pour tous, il offrira du calcul haute performance au secteur privé et au public.

Coopération Vitale

La commission responsable du projet nous fait observer que « La coopération est vitale pour assurer la compétitivité et l’indépendance de l’Union dans une économie fondée sur les données, étant donné qu’actuellement les entreprises dans l’Union consomment plus de 33 pour cent des ressources de supercalcul au niveau mondial, alors qu’elles ne fournissent que 5 pour cent de ces ressources ».

Il faut rappeler qu’en janvier dernier, le commissaire s’occupant de la politique numérique avait déjà évoqué cet enjeu stratégique de souveraineté. Il disait tantôt que : « L’Europe ne peut pas prendre le risque de voir des données produites par la recherche et l’industrie  européenne être traitées ailleurs en raison du manque de capacités de calcul à haute performance ».

Avant fin 2020, l’UE va tout mettre en œuvre pour construire des supercalculateurs de type pré-exascale qui seront capable de sortir pas moins de 100 millions de milliard de calculs chaque seconde. Après ce niveau, il sera question de produire des machines exascales, avec un milliard de milliard de calculs par seconde vers les années 2022 et 2023. Ensuite ce sera le tour des machines post-exascales pour 2026 et 2027. Pour de telles ambitions, 2.7 milliards d’euros pourraient être mobilisés d’ici 2027.

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